En moins de deux semaines au mois de mars 2016, Jean-François Mayer s’est trouvé invité à trois reprises à apporter un éclairage et ses réflexions après la projection d’un film.
Le 3 mars 2016, un groupe d’étudiantes et étudiants de l’Université de Fribourg se sont réunis pour regarder le film Kumare. Cette troublante expérience sociale d’un réalisateur de films (d’origine indienne) se faisant passer pour un gourou et réunissant rapidement autour de lui des disciples dans la ville de Phoenix (Arizona) a suscité de nombreuses questions. La présentation a également été l’occasion pour Jean-François Mayer de partager ses observations sur l’émergence de nouveaux groupes spirituels.
Le 10 mars 2016, à l’invitation d’une association étudiante de l’Université de Lausanne, Jean-François Mayer est allé voir le film Regression et a ensuite participé à une discussion autour de celui-ci avec Pascal Roman, professeur à l’Institut de psychologie de l’Université de Lausanne. Si ce film d’Alejandro Amenábar a été très froidement reçu par la critique, il présente cependant un réel intérêt par sa présentation des paniques survenues aux États-Unis dans les années 1980 et jusque dans la première moitié des années 1990 autour de rumeurs d’abus rituels sataniques supposés survenir à large échelle. La discussion a permis à Jean-François Mayer d’éclairer le contexte de ces affaires et d’apporter des clarifications sur la réalité de groupes se référant au satanisme.
Le 12 mars 2016, Jean-François Mayer a été invité à Genève par le Festival du film et forum international sur les droits humains, pour assister à la projection du film documentaire Among the Believers et participer ensuite à un débat avec la co-réalisatrice, Hemal Trivedi. Ce film fait découvrir le monde des madrassas militantes pakistanaises à travers le réseau de celles dépendant de la célèbre “Mosquée rouge”, les mettant en contraste avec les institutions d’enseignement non liées aux milieux radicaux et offrant un enseignement généraliste. Un nombreux auditoire a assisté à la projection au Musée d’ethnographie de Genève et a posé des questions pour tenter de mieux comprendre ces courants: Jean-François Mayer s’est efforcé de les mettre en perspective et de souligner également les particularités liées à l’environnement local.