Le 2 mai 2017, Jean-François Mayer se trouvait à la Faculté de théologie et de sciences des religions (FTSR) de l’Université de Lausanne, à l’invitation du professeur Jörg Stolz, pour une présentation intitulée « Apocalypse dans le métro : Aum Shinrikyo, du yoga au crime compassionnel ».
Cette intervention constituait l’une des séances du séminaire « Des idées qui tuent ? Expliquer des meurtres et suicides à caractère religieux ». C’est un thème auquel le directeur de l’Institut Religioscope s’intéresse depuis plus de vingt ans, à la suite de la spectaculaire affaire de l’Ordre du Temple Solaire, un groupe sur lequel il avait enquêté avant les événements d’octobre 1994 ; J.-F. Mayer avait ensuite été appelé à participer comme expert à l’enquête. Il continue d’être souvent interrogé à ce sujet. Ce n’est cependant pas sur ce cas, mais sur celui du groupe Aum Shinrikyo et des actions commises par certains de ses membres (notamment l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995), que J.-F. Mayer avait été prié d’informer les étudiants dans le cadre de ce séminaire axé sur la sociologie explicative. Son intervention a rappelé les faits ainsi que le contexte, et a présenté les différentes interprétations de cette affaire, en esquissant quelques approches comparatives.